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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:01

Index des personnalités citées

ABBAS FERHAT
Né dans la région de Jijel. Il fait ses études de pharmacie à l’université d’Alger. Fondateur et premier président de l’Association des étudiants de l’Afrique du Nord (1927-1931). Il crée l’UDMA en 1946, rejoint le FLN en 1955, devient membre du CNRA en 1956 et entre au CCE en 1957. Il devient le président du gouvernement provisoire (1958-1961) et le premier président de l’Assemblée constituante en 1962 avant de démissionner en 1963.

ABDELGHANI MOHAMED (MOHAMED BEN AHMED DIT ABDELGHANI)
Né en 1927 dans la région de Tlemcen. Etudiant en France, il interrompt ses études pour rejoindre en 1956 Le Caire. En 1957, il est chef politico-militaire de la région d’Aflou, puis commandant de la Zone sud. A l’indépendance, il occupe diverses fonctions militaires (chef de région, commandant de bataillon). En 1965, il est membre du Conseil de la Révolution, puis président de la Cour révolutionnaire en 1968. Ministre de l’Intérieur (1974-1979). Premier ministre (1979-1984). Ministre d’Etat auprès de la présidence de la République (1984-1988). Il quitte la scène officielle puis réapparaît en septembre 1996 comme participant à la Conférence de l’entente nationale. Il décède peu de temps après d’une crise cardiaque.

ABDESLAM BELAID Jeune militant du PPA, il est arrêté en mai 1945. Président de l’AEMNAF (1951-1953), il participe à la création de l’UGEMA. Il rejoint le FLN en 1955. En 1956, il est envoyé à Alger pour rejoindre le maquis, il rate ses contacts algérois et repart au Maroc où, après une arrestation par les services spéciaux de Boussouf, il occupe des postes importants au sein des services du GPRA. De 1964 à 1966, il est le premier président de Sonatrach, puis le tout-puissant ministre de l’Industrie et de l’Energie de Boumediène (1966-1977). Il est désigné Chef de gouvernement de juillet 1992 à août 1993.

ABID SAID Mort en 1967. Commandant de la 1re Région militaire au moment du coup d’Etat de 1965. Membre du Conseil de la Révolution (1965-1967), se suicide, selon la version officielle, en décembre 1967, en rapport avec la tentative de coup d’Etat menée par Tahar Zbiri.

AIT AHMED HOCINE Né en 1926 dans la région d’Aïn El Hammam. Il rejoint très jeune le mouvement national. Il est chargé de l’état-major de l’OS (Organisation secrète) en 1947. Considéré comme l’un des historiques du FLN, il s’oppose à Boumediène et crée le Front des forces socialistes en 1963. Arrêté en 1964, condamné à mort, gracié, il s’évade de prison en 1966.

ALLAHOUM ABDELMADJID Né en 1934 à M'sila dans une famille caïdale. Capi taine de l’armée française, il adhère à la Fédération de France en 1956. Officier de l’ALN puis de l’ANP, il occupe d’importants postes à la Présidence (1965-1979) avant d’être ministre (1979 1984) et ambassadeur (1984-1992). Il décède en 1996.

AMIMOUR MAHIEDDINE Né en 1935 à Annaba. Etudes médicales au Caire, interrompues pour rejoindre l’ALN (1957-1963). Médecin chef de la Marine nationale et commis saire politique jusqu’en 1966. Conseiller à l’information de Boumediène en 1971, il gardera ce poste jusqu’à sa retraite en 1984. Il reprendra des fonc tions officielles en qualité d’ambassadeur au Pakistan en 1989. Sénateur du tiers présidentiel en 1998, il est nommé ministre de l’Information en 2000 dans le cabinet Benflis.

AZZEDINE (COMMANDANT) (NOM DE GUERRE DE ZERARI RABAH) Né en 1934 à Béjaïa. Il rejoint le maquis en 1955. Arrêté en juillet 1956, il s’évade. Il devient responsable du célèbre commando Ali Khodja entre1957 et 1958, membre du CNRA (1959-1962), responsable de la Zone autonome d’Alger (février-juillet 1962). Animateur du CCDR mis sur pied en 1998.

BEDJAOUI MOHAMED Né en 1929 à Tlemcen. Entame une carrière de juriste et de chercheur en France dans les années 1950 avant de devenir conseiller juridique du GPRA aux négociations d’Evian. Il est secrétaire général du gouvernement (1962-1964), puis ministre de la Justice et garde des Sceaux (1964-1971). Depuis, il a occupé plusieurs ambassades et a fait une brillante carrière de juriste international. Il revient dans les années 1990 pour la présidence du Conseil constitutionnel.

BELHOUCHET ABDELLAH Né en 1923. Il déserte l’armée française en 1956. Il est condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace. Membre du CNRA en 1957, il est arrêté en 1958 pour complot contre le GPRA. Incarcéré en Tunisie puis envoyé à la frontière malienne. Il participe au coup d’Etat de 1965 et devient membre du Conseil de la Révolution. Durant la maladie de Boumediène, il assume l’intérim du ministère de la Défense. Vice-ministre de la Défense en 1980. Général major en 1984. Chef d’état-major en 1986. Il supervise l’état d’urgence en 1988. Il prend sa retraite en 1989 à l’âge de 65 ans. Il décède en 2003.

BELKHEIR LARBI Né en 1938 dans la région de Tiaret. Fils de caïd, il s’engage dans l’armée française où il est sous lieutenant. Il déserte en 1958 pour rejoindre l’ALN. Il sert sous les ordres de Chadli Bendjedid jusqu’à l’indépendance. Lorsque ce dernier sera président de la République, il sera son conseiller le plus influent. Il revient à la Présidence en 2000 pour diriger le cabinet présidentiel de Bouteflika.

BEN ALLA (HADJ) Né en 1923 dans la région d’Oran. Hadj Ben Alla, issu d'une famille très pauvre, renonce à poursuivre ses études après l'obtention de son certificat d'études. Membre du PPA. Responsable d'un quartier du PPA d'Oran, il est contacté par Ben Bella pour faire partie de l'OS et accepte. Arrêté à la suite du démantèlement de l'OS en 1950, il est condamné à trois ans de prison en 1951. Libéré, il participe à l'insurrection du 1er Novembre 1954 et se retrouve adjoint de Ben M'hidi dans la Zone 5 Oran-Ville. Il est arrêté le 16 novembre 1956 et libéré en 1962. Hadj Ben Alla est président de la première Assemblée nationale algérienne sous le gouvernement de Ben Bella après l'indépendance. Arrêté le 19 juin 1965, il connaît la détention, la résidence surveillée à Biskra avant d'être complètement libéré en 1978.

BENAOUDA BENMOSTEFA (DIT AMAR BENAOUDA) Né en 1925. Membre du groupe des 22, il est, au 1er octobre 1954, membre du commandement opérationnel Est. Participe en 1961 aux négociations d’Evian II. Il préside l'Ordre du mérite national depuis sa création par le président Chadli.

BEN BELLA AHMED Né en 1918 à Maghnia. S’illustre à la bataille de Monte Cassino comme adjudant des tabors algériens. Il devient responsable de l’OS en remplacement d’Aït Ahmed en 1949. En 1952, il gagne Le Caire, devient membre de la délégation extérieure du MTLD, et passe pour celui qui a les relations les plus étroites avec les Egyptiens, notamment avec le patron des services spéciaux.

BEN BOULAID MOSTEFA Né en 1917 dans la région de Batna. Adhère au PPA-MTLD en 1946. En 1954, il essaie de convaincre Messali d’engager le MTLD dans la lutte armée, en vain. Membre du CRUA. Il hypothèque ses biens pour financer la révolution. Il dirige le déclenchement de l’insurrection du 1er Novembre dans la Wilaya I. Arrêté en février 1955, condamné à mort, il s’évade en novembre 1955 et reprend la lutte. Il trouve la mort en mars 1956, victime d’un émetteur-récepteur piégé, parachuté par les services spéciaux français (2ebureau).

BENCHERIF AHMED Né en 1927 à Djelfa. Issu d’une famille de la noblesse locale, il s’engage dans l’armée française et obtient le grade de sous-lieutenant en 1955. Il déserte en 1957 et rejoint l’ALN. Arrêté en 1960, une décision de Paris lui évite la cour martiale. Il est emprisonné à Paris et libéré en avril 1962 pour rejoindre l’état-major de Boumediène. Il est le tout-puissant patron de la Gendarmerie nationale et un des principaux membres du Conseil de la Révolution de l’époque de Boumediène.

BENDJEDID CHADLI Né en 1929 dans la région d’Annaba. Il s’engage dès 1954 dans l’organisation politico-militaire du FLN. En 1956, il est nommé chef de région. En 1957, il est désigné au poste d’adjoint du chef de zone. En 1958, il est nommé capitaine chef de zone. En 1962, il est nommé à la 5e Région militaire avec le grade de commandant. En 1964, il est nommé à la tête de la 2e Région militaire. Le 19 juin 1965, il est membre du Conseil de la Révolution. En 1969, il est promu au grade de colonel. En 1978, il est chargé de la coordination des affaires de défense nationale. En janvier 1979, il est élu par le 4e congrès du FLN au poste de secrétaire général et désigné candidat à la présidence de la République. Le 7 février 1979, il est élu à la présidence de la République. En 1984, il est reconduit à la tête de l’Etat puis réélu en 1989. Au lendemain des événements d’Octobre 1988, il engage les réformes politiques. Il est alors élu président du FLN au 6e congrès du parti. Juste après son élection pour le troisième mandat, il fait doter l’Algérie, en février 1989, d’une Constitution garantissant le multipartisme. Le 11 janvier 1992, il démissionna du poste de président de la République.

BENFLIS ALI Ali Benflis est né le 8 septembre 1944 à Batna. Il commence sa carrière comme juge à Blida en 1968. En 1974, il ouvre un cabinet d’avocat à Batna. Bâtonnier de la région. En 1987, il est l’un des cofondateurs de la Ligue algérienne des droits de l'homme, autorisée par le pouvoir. En 1988, Kasdi Merbah le nomme ministre de la Justice. Il est reconduit à son poste par Mouloud Hamrouche. Ali Benflis est maintenu dans le gouvernement de Sid-Ahmed Ghozali. Il refuse de cautionner le texte instaurant les camps d'internement administratif et démissionne. Ali Benflis devient membre du comité central du FLN en 1989. Deux années plus tard, en décembre 1991, il est élu en tête de liste de la wilaya de Batna. Au terme du congrès du parti en 1998, il accède au bureau politique du FLN. Bouteflika le nommera secrétaire général par intérim de la présidence de la République, avant de lui confier, le 25 décembre 1999, la direction de son cabinet. Le 12 août 2000, Ali Benflis succède au Premier ministre démissionnaire Ahmed Benbitour.

BENHAMOUDA BOUALEM Né en 1933 à Cherchell. Il est étudiant en droit à la Faculté d’Alger lorsque éclate le 1er Novembre. Il rejoint la Wilaya IV (Algérois) après la grève de 1956. Blessé en 1957, il est arrêté et interné jusqu’en 1962. Ministre des Anciens moudjahidine (1965-1970), de la Justice (1970-1977) et des Travaux publics (1977-1979). Ministre de l’Intérieur (1980-1982), ministre des Finances (1984-1987). Docteur en droit à la Faculté d’Alger en 1971. Directeur de l’Institut national d’études de stratégie globale (1987-1990). Il prend la tête du parti FLN en remplacement d’Abdelhamid Mehri en 1996 et dénonce le contrat de Sant’Egidio. Il apporte son soutien à Bouteflika en 1999.

BENKHEDDA BENYOUCEF Né en 1920 à Berrouaghia. Etabli comme pharmacien à Blida, membre du PPA clandestin de cette ville, il est arrêté à la fin avril 1943 pour propagande contre la mobilisation et maintenu huit mois en prison. Il s'occupe du journal L'Algérie libre et devient secrétaire général de l'organisation en 1953. Dans la crise du MTLD, il prend la tête de la tendance centraliste et se retrouve au coeur de la bataille qui oppose Messali au comité central. Arrêté au lendemain de l'insurrection, libéré en avril 1955, il rejoint immédiatement le FLN. Benkhedda devient ministre des Affaires sociales dans le premier GPRA, et président du GPRA en août 1961, en remplacement de Ferhat Abbas. Il est, au cours de l'été 1960, au centre de la crise qui oppose Ben Bella et l'état-major du GPRA. Benkhedda se retire de la scène politique au lendemain de l'indépendance, ne s'occupant que de sa pharmacie à Alger. Signataire d'un appel contre le régime de Boumediène, il est assigné à résidence en 1976, puis libéré.

BEN M’HIDI LARBI Né en 1923 dans la région d’Oum El Bouaghi. Héros de la guerre de Libération nationale. Militant clandestin, surnommé l’homme aux vingt visages. Membre fondateur du CRUA. Un des initiateurs du Congrès de la Soummam. Il est à l’instance suprême du FLN, le CCE. Organisateur de l’action politico-militaire de la Zone autonome d’Alger, lors de la bataille d’Alger. Il est arrêté en 1957 par les paras de Bigeard, torturé et assassiné sur les ordres du général Massu. Il est une des figures emblématiques de la Révolution algérienne.

BENSALEM ABDERRAHMANE Membre du Conseil de la Révolution (19651967). Il était officier de l’ALN aux frontières Est. Il quitte l’armée en 1967 après avoir soutenu Zbiri dans sa tentative de coup d’Etat contre Boumediène.

BENTOBBAL SLIMANE (DIT LAKHDAR OU SI ABDELLAH) Né en 1923 dans la région de Jijel. Il rejoint le maquis en 1950 après le démantèlement de l’OS. Il rejoint le groupe des 22 à l’appel de Mohamed Boudiaf. Un des artisans avec Zirout Youcef de l’insurrection du 20 août 1955. Participe au Congrès de la Soummam. Membre suppléant du CNRA. Occupe les plus hautes fonctions dans le FLN et le GPRA. Membre de la délégation algérienne aux négociations aux Rousses et d’Evian. Il occupe peu de fonctions politiques après l’indépendance.

BENYAHIA MOHAMED-SEDDIK Né en 1932 à Jijel. Poursuit des études de droit et s'inscrit au barreau d’Alger en 1953. Il est un des défenseurs de Rabah Bitat en 1955. Il est directeur de cabinet de Ferhat Abbas, président du GPRA (1958-1960). Il participe aux différentes phases des négociations qui aboutissent aux accords d’Evian. Un des rédacteurs du programme de Tripoli. Il ouvre, en 1963, l’ambassade d’Algérie à Moscou. Ministre de l’Information (1966-1970), de l’Enseignement supérieur (1970-1977) et des Finances (19771979). Après la mort de Boumediène, il est nommé au ministère des Affaires étrangères où il porte haut les couleurs de la diplomatie algérienne avec le succès obtenu dans l’affaire des 52 otages américains retenus à Téhéran. Il échappe à la mort dans un accident d’avion en 1981 à Bamako au Mali, avant de périr à la frontière turco-irakienne, son avion ayant été abattu par un missile. La responsabilité avérée des Irakiens ne sera jamais rendue publique officiellement.

BENYELLES RACHID Né en 1935. Il a servi une vingtaine d’années aux côtés de Chadli Bendjedid. Commandant de la base de Mers El Kebir en 1974. Commandant de la Marine nationale en 1984, il est nommé la même année secrétaire général au ministère de la Défense. Nommé en 1986 ministre des Transports, il quitte la scène officielle en 1988. En 2003, il annonce sa candidature à la présidentielle de 2004.

RABAH BITAT Né en 1925 dans la région de Constantine. Jeune adhérent au PPA et au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), il faisait également partie du groupe de l’Organisation spéciale (OS). Il a été condamné à une peine de dix ans par contumace suite à l’attaque de la poste d’Oran. Membre fondateur du CRUA (Comité révolutionnaire d’unité et d’action). Faisait partie du groupe des 22 ainsi que celui des 6chefs historiques qui déclenchèrent la révolution le 1er novembre 1954, il deviendra le premier responsable de la Wilaya IV (Algérois). Vice-président du premier gouvernement d'Ahmed Ben Bella après l'indépendance, il démissionne en novembre 1963 et rejoint les milieux de l'opposition. En 1965, il soutient le coup d'Etat de Boumediène qui a renversé Ben Bella et devient ministre d'Etat. En 1972, il est nommé ministre des Transports. Il conserve ce poste jusqu'en 1977, date à laquelle il est élu à la tête de l'Assemblée nationale. C'est à ce titre qu'il a assuré l'intérim de la présidence de la République à la mort de Boumediène. Il est reconduit dans ses fonctions entre 1982 et 1987. A la fin de son mandat, et alors que le pays commençait à s'enfoncer dans la violence, il s'est retiré de l'avant-scène politique. Il décède à Paris à l'âge de 73 ans.

BOUBNIDER SALAH (DIT SAWT EL ARAB) Né en 1929 dans la région de Guelma. Milite dès 1945 au PPA-MTLD. Membre de l’état-major de la Wilaya III (1957-1959). Colonel-commandant de la Wilaya III (1959-1962). Membre fondateur du PRS avec Boudiaf, il est arrêté puis libéré et nommé attaché militaire à l’ambassade d’Algérie au Caire. Membre du Conseil de la Révolution en 1965. Après la tentative de putsch de Zbiri, il se retire de la politique et se lance dans les affaires. Membre du Conseil de la nation en 1997. Fondateur du CCDR (Comité des citoyens pour la défense de la République) en 1998.

BOUDIAF MOHAMED Né en 1919 dans la région de M’sila. En 1950, il est jugé et condamné par contumace. Il devient l’un des principaux organisateurs du CRUA (Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action), membre du groupe des 22 ayant déclenché la guerre de Libération. Le 22 octobre 1956, il est capturé. Le 20 septembre 1962, il fonde le Parti de la révolution socialiste (PRS). En juin 1963, il est arrêté et exilé dans le Sud algérien où il reste détenu pendant trois mois puis il rejoint le Maroc. A partir de 1972, il se déplace entre la France et le Maroc en activant pour son parti, le PRS, et en animant la revue El Djarida. En 1979, après la mort de Houari Boumediène, il dissout le PRS. Le 14 janvier 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid, il devient président du Haut Comité d’Etat. Il meurt assassiné le 29 juin 1992 à Annaba.

BOUHARA ABDERRAZAK Né en 1934 dans la région de Collo. Officier de l’ALN à la frontière tunisienne. Aide de camp du président Ben Bella en 1962. Commandant de la brigade algérienne en mission sur le canal de Suez lors de la guerre israélo-arabe. Il est promu au grade de lieutenant-colonel en 1974. Il occupe le poste d’ambassadeur à Hanoï pendant les bombardements américains sur cette ville en 1970. Wali d’Alger (1975-1978). Ministre de la Santé (1979-1984).


BOUMAZA BACHIR Né en 1927 dans la région de Béjaïa. Militant du PPA-MTLD, connaît sa première arrestation après les massacres du 8 mai 1945. A l’indépendance, favorable à la coalition Boumediène-Ben Bella, il devient ministre de ce dernier avant de rallier le coup d’Etat de 1965 puis se réfugie à l’étranger en 1966. Il rentre d’exil en 1979, occupe la présidence du Sénat en 1999 avant de se faire remplacer par M. Chérif Messaâdia en 2001.

BOUSSOUF ABDELHAFID Né en 1926 dans la région de Jijel. Il préside la première réunion de préparation de l’insurrection du 1er novembre 1954. Colonel de la Wilaya V au lendemain du Congrès de la Soummam. En 1956, il prend sous son aile un jeune officier discret et efficace qui ne le quittera plus, un certain Houari Boumediène. Lors de la formation du GPRA en 1958, il est ministre de l'Armement et des Liaisons générales (le mythique MALG). De ce fait, il est le responsable des services spéciaux de l’ALN. Il réussit, avec l’aide de révolutionnaires étrangers, à monter une fabrique d’armes en territoire marocain à l’insu des autorités royales. A l’indépendance, le colonel Boussouf se retire de la scène politique officielle. Des observateurs avertis n’hésitent pas à affirmer qu’il a souvent joué un rôle important dans la vie politique algérienne et ce, jusqu’à sa mort en 1980.

CHABOU (COLONEL MOULAY) Officier de l’armée française, il rejoint l’ALN en 1957. Il joue un rôle actif dans le conflit opposant l’Etat-major au GPRA. Il occupe le poste de secrétaire général du ministère de la Défense nationale de 1962 à sa mort dans un accident d’hélicoptère en 1971. Le colonel Chabou est connu pour être celui qui a organisé le Service national obligatoire pour les jeunes Algériens.

CHERIF BELKACEM Né en 1930 dans la région d’Oum El Bouaghi. Il fait des études secondaires et son droit au Maroc. Il gagne les rangs de l’ALN. Il occupe différents postes de responsabilités au sein de la Wilaya V avant de rejoindre le PC à la frontière algéro-marocaine. Elu député de Tlemcen en 1962. Il devient ministre de l’Orientation nationale jusqu’au coup d’Etat de 1965. Membre du Conseil de la Révolution, coordonnateur du secrétariat exécutif du parti FLN (1965-1967). Ministre d’Etat chargé des Finances et du Plan (1968-1970). Président du Conseil national économique et social (1970-1972). Il quitte discrètement le pays en 1975. Signataire de la déclaration des 18 en octobre 1988. Il postule à la magistrature suprême en 1999, mais ne recueille pas les 75 000 signatures exigées par la loi.

DRAIA AHMED Né en 1929 à Souk Ahras. Convoyeur de car. Il devient officier dans l’Armée des frontières. Arrêté en 1958 pour complot contre le GPRA, il est envoyé à la frontière malienne en 1960. Responsable des CRS en 1963. Membre du Conseil de la Révolution (1965-1979). Directeur général de la DGSN (1965-1977). Ministre des Transports (1977-1979). Ambassadeur au Portugal (1980-1988). Il décède en 1988 à Alger.

FARES ABDERRAHMANE Né en 1911 dans la région de Béjaïa. Il mène des études de droit et devient le premier notaire musulman en Algérie. Président de l’Assemblée algérienne en 1953. Partisan de l’intégration, il perd ses illusions et prend contact avec le FLN en 1955. Il est arrêté en 1961. Libéré au lendemain des accords d’Evian, il est président de l’Exécutif provisoire algérien. Arrêté en 1964 avec Ferhat Abbas, il est libéré un an plus tard et met fin à sa carrière politique. Il meurt à Alger en 1991.

FRANCIS AHMED Né en 1912 à Relizane. Il obtient un diplôme de médecin à Paris. Il lance le mouvement des AML avec son beau-frère Ferhat Abbas. Fondateur de l’UDMA, il part au Caire en 1956 et devient membre suppléant du CNRA issu du Congrès de la Soummam. Ministre de l’Economie et des Finances du premier GPRA (1958-1959), ainsi que du deuxième GPRA (1960-1961). Député de Mostaganem en 1962. Ministre des Finances du gouvernement de Ben Bella (1962-1963). Il quitte rapidement la scène politique. Il meurt en 1968 à Genève.

GHOZALI SID-AHMED Né en 1937 dans la région de Mascara. Diplômé de l’Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris. Militant de la Fédération de France du FLN. Conseiller pour les questions énergétiques du ministère de l’Economie (1962-1964). Président-directeur général de Sonatrach (1962-1977). Il cumule cette fonction avec celle de ministre de l’Energie et des Industries pétrochimiques (1977-1979). Il est nommé ministre de l’Hydraulique par Chadli Bendjedid et écarté de Sonatrach. Ambassadeur auprès du Benelux et de la CEE (1984-1988). Ministre des Finances en 1988. Ministre des Affaires étrangères en 1989. Chef de gouvernement (1991-1992). Il permet en 1991 des élections propres et honnêtes. Il postule à la candidature de l’élection présidentielle de 1999. Il ne passe pas le cap des 75 000 signatures exigées par la loi. Il crée le Front démocratique, non agréé par l’administration.

HAMDANI SMAIL Né en 1930 dans la région de Bordj Bou Arréridj. Il fait des études secondaires dans le lycée franco- musulman à Alger, puis de brillantes études en droit à la Faculté d’Alger et à l’université d’Aixen-Provence. Il milite au FLN, à l’UGEMA et à l’UGTA tout en travaillant pour le MALG. Chef de cabinet de l’Exécutif provisoire présidé par Farès en 1962. Conseiller à l’ambassade d’Algérie à Bruxelles (1962-1965). Directeur au ministère des Affaires étrangères (1965-1968). Conseiller juridique à la Présidence (1968-1970). Secrétaire général-adjoint du gouvernement (1970-1977). Conseiller diplomatique à la Présidence (19801983). Nommé au Conseil de la nation en 1997 parmi le tiers présidentiel. Chef de gouvernement, chargé par le président Zeroual d’assurer l’organisation des élections anticipées (19981999). Il est reconduit par le président Bouteflika avant d’être rapidement remercié.

HAROUN ALI Né en 1927 à Alger. Il travaille aux côtés de Boudiaf (1956-1957) et d’Abane Ramdane (mai-décembre 1957). Il est muté à la Fédération de France, il joue un rôle important dans la sensibilisation des intellectuels français à la cause algérienne. Membre du CNRA (1960-1962). Député d’Alger à l’Assemblée constituante (1962-1963). Docteur en droit, avocat à la cour d’Alger et à la Cour suprême. Ministre délégué aux droits de l’homme (1991-1992). Membre du Haut-Comité d’Etat (1992-1994), il a joué un rôle important pour décider Boudiaf à prendre en main les destinées du pays. Il se retire dès la désignation par la Conférence d’entente nationale de Liamine Zeroual comme président de l’Etat.

HOFFMAN SLIMANE Né en 1922. Il a rejoint l’ALN en 1956. Chargé de la formation des cadres de l’ALN en Tunisie. A occupé plusieurs postes de responsabilités. Directeur de cabinet au ministère de la Défense. Conseiller au Conseil de la Révolution, chargé des relations avec les mouvements de libération nationale en 1965. Wali d’Alger en 1970. Conseiller à la présidence du Conseil des ministres en 1975. Il est responsable du comité des relations extérieures du parti FLN (1984-1987). Il meurt à Nice en 1992.

IBRAHIMI AHMED TALEB Né en 1932 à Sétif. Fait ses études de médecine à Alger puis à Paris. Il est un des animateurs de la tendance conservatrice et arabo-islamique du FLN. Il est nommé ministre de l’Education en 1965, puis ministre de l’Information et de la Culture (1970-1977) avant d’occuper le portefeuille des Affaires étrangères (1982-1988). Il lance en 1999 le parti politique Wafa non agréé à ce jour.

KAFI ALI Né en 1928 dans la région de Skikda. Contacté par Didouche Mourad le 1er novembre 1954, il milite à Skikda puis rejoint le maquis du nord constantinois. Sous les ordres de Zighoud Youcef, il participe aux offensives d’août 1955. Il dirige la Wilaya II de 1957 à 1959. Appelé en mai 1959 à Tunis, il sera un des dix colonels qui réorganiseront les instances dirigeantes de la Révolution (le GPRA et le CNRA). Au cours de la crise en 1962, il se trouvera du côté du GPRA. A l’indépendance, il est nommé ambassadeur dans plusieurs pays. Le 11 janvier 1992, il est désigné en qualité de membre du Haut-Comité d’Etat installé après la démission du président Chadli Bendjedid et le 2 juillet 1992 il succède à Mohamed Boudiaf.

KAID AHMED Né en 1921 à Tiaret. En 1955, il prit le chemin des maquis pour devenir le commandant Slimane dans la Zone 8 de la Wilaya V aux côtés du colonel Lotfi avant de devenir membre de l’état-major de l’ALN aux côtés des colonels Boussouf, Othmane et notamment de Boumediène, chef d’étatmajor dont il devint l’un des proches. En 1961, l’état-major le désignera avec Ali Mendjeli en tant que représentant de l’ALN aux négociations d’Evian. En 1962, il deviendra député et ministre du Tourisme, poste qu’il quittera en 1964 après une brouille avec le président Ben Bella. Le 19 juin 1965, il est membre du Conseil de la Révolution et ministre des Finances. En 1969, il deviendra le numéro deux du système. Il fut nommé au poste de responsable de l’appareil du FLN jusqu’en 1974, date de son désaccord total et public avec le président Boumediène au sujet de l’application de la Révolution agraire. Il mourut le 5 mars 1978 à Rabat d’une crise cardiaque, fut rapatrié et enterré à Tiaret le 10 du même mois.

KHATIB DJELLOUL Né en 1936. Rejoint l’ALN en 1956 et poursuit une carrière militaire au sein de l’ANP. Il est nommé secrétaire général à la présidence de la République. Il occupe le poste de wali à Batna, Constantine et Oran. Il est secrétaire d’Etat auprès du Premier ministère chargé de la Fonction publique et de la Réforme administrative en 1982. Directeur de campagne d’Ahmed Taleb Ibrahimi lors de l’élection présidentielle anticipée de 1999.

KHATIB YOUCEF (DIT COLONEL HASSAN) Youcef Khatib a dirigé la Wilaya IV d'août 1961 à 1962. Ce natif de Chlef, né en 1932, a rejoint l'ALN en 1956 à la suite de la grève des étudiants décidée par le FLN, abandonnant ses études de médecine qu'il a reprises plus tard, à l'indépendance, pour décrocher son diplôme de médecin. Si Hassan a accompli toute sa carrière au sein de l'ALN à l'intérieur du pays. Il a passé six années dans les maquis. Youcef Khatib a travaillé d'abord dans le service de santé de la Wilaya IV. Dans la course au pouvoir entamée par l'Armée des frontières, qui a porté Ahmed Ben Bella à la présidence de la République, il choisit la légitimité, s'oppose au coup de force de l'état-major, mais refuse ensuite les combats fratricides entre les éléments de la Wilaya IV et ceux de l'Armée des frontières venus conquérir Alger.

KHALIFA LAROUSSI Né en 1917 à Aïn Beïda. Après de brillantes études, il devient cadre supérieur de l’administration française. Rejoint l’ALN et devient directeur de cabinet de Boussouf, le fondateur des services spéciaux algériens. Ministre de l’Industrialisation et de l’Energie en 1964. Il est ambassadeur à Londres puis directeur général d’Air Algérie.

KHEMISTI MOHAMED Né en 1930 à Maghnia. Il entame après son bac des études en médecine à Montpellier (France). Il est élu député de Tlemcen, puis nommé ministre des Affaires étrangères en 1962. Il meurt assassiné le 11 avril 1963.

KHENE LAMINE Né en 1931 dans la région de Skikda. Etudiant à la Faculté d’Alger. Figure parmi les fondateurs de l’UGEMA en 1955. Quitte ses études de médecine pour rejoindre le maquis en 1956. Secrétaire d’Etat dans le premier GPRA en 1958. Ministre des Travaux publics en 1966. Directeur exécutif de l’ONUDI. Mis à la retraite en 1985.

KRIM BELKACEM Né en 1922 dans la région de Tizi Ouzou. Accusé d'avoir tué un garde forestier, il est pourchassé et prend le maquis en 1947 sous le pseudonyme de Si Rabah. Deux fois condamné à mort par les tribunaux français en 1947 et 1950, il devient responsable du PPA-MTLD pour toute la Kabylie. Le 9 juin 1954, Krim rencontre à Alger Ben Boulaïd, puis Boudiaf et Didouche, qui parviennent à le convaincre de la nécessité d'une troisième force. Il rompt avec Messali en août 1954, sans tenir au courant les militants de son initiative. Devenu le sixième membre de la direction intérieure du FLN (les six chefs historiques), Krim est le responsable de la Zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection, le 1er novembre 1954. Il entre au CEFLNALN au lendemain du Congrès de la Soummam en 1956 et domine le FLN-ALN en 1958-1959 comme vice-président du GPRA et ministre des Forces armées. Dès l'indépendance de l'Algérie, il désapprouve la politique de Ben Bella, se retrouve écarté de la vie politique et se consacre aux affaires. Après le coup d'Etat du 19 juin 1965, il repasse dans l'opposition. Accusé d'avoir organisé un attentat contre Boumediène, il est condamné à mort par contumace. Krim Belkacem est découvert assassiné, en octobre 1970, dans une chambre d'hôtel à Francfort. Réhabilité à titre posthume, Krim Belkacem est enterré au carré des martyrs le 24 octobre 1984.

KHIDER MOHAMED Antimarxiste et profondément musulman, il a été membre du MTLD et député avant de participer à la fondation du FLN. Il est arrêté en 1956 avec les autres responsables extérieurs du FLN, et nommé, comme eux, ministre d'Etat du GPRA. En 1963, il devient le secrétaire général du FLN reconstitué. Homme de caractère, il passe dans l'opposition à Ben Bella qui le destitue. Il est assassiné à Madrid en 1967.

LACHERAF MOSTEFA Né en 1917 dans la région de M’sila. Il fait des études supérieures à la Thaâlibiya et à la Sorbonne. Il enseigne au lycée Louis-le-Grand à Paris. Il mène une intense activité de journaliste clandestin et de propagandiste au sein du MTLD. Il fait partie du groupe des dirigeants du FLN arrêté lors de l’acte de piraterie aérien commis contre l’avion marocain qui les transporte. Il est l’un des rédacteurs du programme de Tripoli et membre du CNRA. Rédacteur en chef de l’hebdomadaire El Moudjahid, organe central du FLN-ALN. Un des rédacteurs de la Charte nationale. Ministre de l’Education en 1977. Ambassadeur auprès de l’Unesco. Historien et sociologue, Lacheraf est l’auteur de nombreux ouvrages.

AHMED TEWKIF EL MADANI Né en 1898 à Tunis. Fait ses études à la Zitouna. Il est un des fondateurs du parti destourien. En contact épistolaire avec l’émir syrien Chakib Arslan. Il dirige en 1936 une librairie spécialisée dans les journaux et revues du monde arabe. Secrétaire général de l'Association des oulémas en 1952 et rédacteur en chef d’El Bassair. Adhère au FLN en 1956. Membre de la délégation du FLN au Caire. Membre du CNRA en 1956. Ministre des Affaires culturelles du premier GPRA en 1958. Membre des Habous en 1962. Il meurt en 1983 à Alger.

MALEK REDHA Né en 1931 à Batna. Il est titulaire d’une licence en philosophie. Directeur d’El Moudjahid (19571962). Un des rédacteurs du programme de Tripoli (1962) et de la Charte nationale en 1976. Il fonde en 1995 l’Alliance nationale républicaine (ANR).

MAZOUZI MOHAND SAID Né en 1924 dans la région de Tizi Ouzou. Organise un attentat contre un bachagha dès 1945, ce qui lui vaut 20 ans de travaux forcés. Il est libéré en 1962. Député de Tizi Ouzou à l’Assemblée nationale en 1963. Wali de Tizi Ouzou en 1966. Ministre du Travail et des Affaires sociales en 1968, et des Moudjahidine en 1977. Il se retire de la scène politique après Octobre 1988. Il a la réputation d’être un homme modeste et intègre.

MEDEGHRI AHMED Né en 1934 à Oran. Il interrompt ses études à Grenoble et rentre à Saïda pour devenir instituteur dans les années 1950. Il rejoint l’ALN en 1957. Il est le fondateur de l’ENA. Ministre de l’Intérieur en 1963, il reprend ce poste entre 1965 et 1974. Membre du Conseil de la Révolution à la même époque, il met fin à sa vie selon la version officielle.

MEHRI ABDELHAMID Né en 1926 dans la région de Skikda. Militant du MTLD et du FLN, il est arrêté en 1954, libéré en 1955, il rejoint Damas pour représenter le FLN. Membre du CNRA (1956), du CCE (1957), il est ministre des Affaires du Maghreb arabe en 1958. Ministre des Affaires sociales et culturelles du second GPRA (1960-1965). Directeur de l’Ecole normale supérieure de Bouzaréah (1964-1970). Secrétaire général au ministère de l’Enseignement secondaire, qui a mené la politique d’arabisation des lycées (1970-1977). Ministre de l’Information et de la Culture (1979-1980). Secrétaire général du FLN après Octobre 1988, il est signataire du contrat de Sant’Egidio en 1995.

MENDJELI ALI (COLONEL) Né en 1922 dans la région de Skikda, cafetier-limonadier. Il adhère au PPA-MTLD près du FLN et rejoint le maquis en 1955. Conduit la bataille de Mila en 1957. Membre du commandement des forces générales de l’ALN (1958) et du CNRA (1959). Procureur de la cour martiale devant laquelle comparaissent les comploteurs contre le GPRA. Adjoint du chef d’état-major (1960). Député puis vice-président de la première Assemblée nationale (1962). Membre du Conseil de la Révolution (1965). Très critique vis-à-vis du groupe d’Oujda, il démissionne en 1967, peu avant la tentative de coup d’Etat de Zbiri. Il se retire dans son village natal jusqu’à sa mort en 1998.

MERBAH KASDI (ABDELLAH KHALEF) Né en 1938 dans la région de Tizi Ouzou. Il rejoint son père exploitant agricole au Maroc. Militant du FLN, il rejoint l’ALN en 1956. Affecté au MALG dirigé par Boussouf, il fait partie de la première promotion des cadres formés à Moscou. Chef du service des renseignements au MALG en 1960. Il préside le retour des archives du MALG des frontières sur Alger. Patron tout-puissant de la SM (1962-1979). Durant la maladie de Boumediène, il dirige l’ensemble des services chargés de la sécurité en Algérie. Il occupe la fonction de secrétaire général du ministère de la Défense (19791980). Il est vice-ministre de la Défense chargé de la logistique et des industries militaires (19801982). Ministre de l’Industrie lourde (1982-1984). Ministre de l’Agriculture et de la Pêche (19841988), puis ministre de la Santé en 1988. Après Octobre 1988, il prendra le titre de Chef du gouvernement (1988-1989). Remplacé par Mouloud Hamrouche en 1989. Il crée le Mouvement algérien pour la justice et le développement (MAJD), qui veut dire gloire en arabe. Il sera assassiné en 1993.

MESSAADIA MOHAMED-CHERIF Né en 1924 dans la région de Souk Ahras. Officier de l’Armée des frontières (ALN), impliqué dans le complot contre le GPRA en 1958, arrêté, emprisonné, il est envoyé au Mali en 1960. Il devient le premier responsable du FLN (1980-1988), il disparaît de la scène officielle après Octobre 1988. Bouteflika le nommera à la présidence du Sénat en 2001. Il décédera quelques mois plus tard.

MOHAMMEDI SAID Né en 1912 dans la région de Tizi Ouzou. Travaille pour les services secrets allemands par sentiment antifrançais. Connu pour promener son casque allemand à travers la Wilaya III. Membre du CNRA, il devient colonel et chef de la Wilaya III en 1956. Sa responsabilité dans le massacre de Melouza est avérée. Il est récusé pour incompétence à chaque fois qu’il exerce un commandement d’état-major (COM, état-major du GPRA, état-major-est en 1958). Coopté au bureau politique de Tlemcen au détriment de Krim Belkacem en 1962. Membre du gouvernement de Ben Bella, il se rallie au coup d’Etat et devient membre du Conseil de la Révolution en 1965. Il disparaît de la scène politique avant de revenir après Octobre 1988. Il rejoint le FIS, dont il est candidat à la députation en 1991. Il décède en 1994.

NEKKACHE MOHAMED SEGHIR Né en 1918 dans la région de Tlemcen. Médecin en 1949, le Dr Nekkache s’installe à Oran. Rejoint le FLN en 1954 et devient le responsable des réseaux médicaux des maquis. Député d’Oran, ministre de la Santé en 1962. Arrêté le 19 juin 1965, il est incarcéré jusqu’à 1968 puis mis en résidence surveillée (1968-1971). Il reprend l’activité politique à la libération de Ben Bella en 1980. Arrêté ainsi que sa femme pour une affaire de trafic d’armes en 1982. Libéré suite à une grâce présidentielle en 1984. Il est président du comité national provisoire du MDA (non autorisé) (1984). Il dépose le dossier d’agrément du MDA en 1990. Il s’efface discrètement à l’image de son parti.

OTHMANE (COLONEL) De son vrai nom Bouhadjar Benhaddou, né dans la région d’Oran. Un des organisateurs du 1er Novembre avec Ben M’hidi, Ahmed Zabana et le colonel Abbas. Commandant de la Wilaya V (1956-1962). Prend position pour l’état-major contre le GPRA (1962). Soutient le coup d’Etat de 1965. Membre du Conseil de la Révolution (19651979). Il meurt dans l’anonymat en 1999.

AKLI MOHAND OULHADJ (COLONEL) Né en 1911 dans la région de Tizi Ouzou. Il émigre en France où il ouvre un commerce d’alimentation générale. Il engage tous ses biens pour soutenir la Révolution. Il s’engage dans l’ALN avec ses trois fils. Commandant en 1957 puis chef de la Wilaya III (1952-1962). Membre du CNRA en 1960. Adversaire farouche de Ben Bella, il entre en dissidence et forme l’ossature des maquis du FFS en 1963. Lors de l’agression marocaine, il demande à ses soldats de diriger leurs armes contre les agresseurs. Il approuve le coup d’Etat de 1965, entre au secrétariat exécutif du FLN et prend ses distances lors de la tentative de putsch de Zbiri. Il cesse toute activité jusqu’à sa mort en 1972. Il est enterré à El Alia avec les honneurs nationaux.

OUZEGANE AMAR Né en en 1910 à Alger. Membre des jeunesses communistes (1930). Délégué au VIIIe Congrès du Komintern en juillet 1935. Membre titulaire du comité central du PCF en 1936.Exclu du PCF pour nationalisme en 1948, il adhère au FLN début 1955. Un des rédacteurs de la plate-forme du Congrès de la Soummam. Ministre de l’Agriculture et de la Réforme agraire en 1962. Ministre d’Etat en 1963, puis du Tourisme en 1964. Directeur de Révolution africaine en 1964. Il est relevé de son poste par Boumediène en 1965. Il se retire de la vie politique. Il meurt à Alger en 1981.

RAHAL ABDELLATIF Né en 1922 dans la région de Tlemcen. Etudiant à l’Ecole normale de Bouzaréah, puis obtient une licencie de mathématiques. Il se réfugie à Oujda en 1956. Enseignant à l’Ecole des cadres du FLN au Maroc. Wali de Batna, puis directeur de cabinet de Ben Bella en 1962. Premier ambassadeur d’Algérie en France en 1963. Participe à la rédaction de la proclamation du 19 juin à la demande de Bouteflika. Après un long séjour à New York au siège de l’OCE, il est ministre de l’Enseignement supérieur en 1978. Ministre de l’Intérieur en 1991, il sera rapidement remplacé par Belkheir. Bouteflika le nomme conseiller diplomatique en 1999.

TEMMAM ABDELMALEK Né à Alger en 1920. Employé aux contributions. Membre du CNRA, chargé du journal El Moudjahid en 1956. Arrêté en 1957. Libéré après le cessez- le-feu. Directeur de la Banque nationale d’Algérie en 1964. Ministre des Finances en 1976. Député à l’APN en 1977. Il meurt en 1978 à Alger.

YACEF SAADI Né en 1928 à Alger. Garçon boulanger, il milite au PPA-MTLD dès 1945. Responsable de la branche militaire de la Zone autonome d’Alger. Il joue un rôle important dans la bataille d’Alger. Il est arrêté en 1957 par les parachutistes, condamné à mort puis gracié, il est libéré en 1962. Député à l’Assemblée nationale en 1962, il fonde Casbah- film, qui produit La Bataille d’Alger où il joue son propre rôle. Il soutient Bouteflika en 1999 qui le désigne au Conseil de la nation en 2002.

YAHIAOUI MOHAMED SALAH Né en 1932 dans la région de Batna. Il abandonne son poste d’instituteur pour rejoindre le maquis en 1956. Devient membre de l’état-major sous les ordres de Boumediène. Membre du Conseil de la Révolution (1965-1977). Directeur de l’Académie Interarmes de Cherchell (1969-1977). Responsable exécutif de l’appareil du FLN (19771979). Après la mort de Boumediène, il perd peu à peu de son influence au profit de Chadli et de Messaâdia.

YAZID M’HAMMED Né en 1923 à Blida. Bachelier en 1945, il est inscrit à l’Ecole des langues orientales et à la Faculté de droit de Paris. Il rejoint Le Caire en 1954, représente le FLN à New York et assiste aux 10e, 11e et 12e sessions de l’Assemblée générale de l’ONU. Membre du CNRA, ministre de l’Information du GPRA. Il décède en 2003.

ZBIRI TAHAR Né en 1929 dans la région de Souk Ahras. Dirigeant de la Wilaya I (1960-1962). Chef d’étatmajor de l’ANP (1963-1967), membre du Conseil de la Révolution (1965-1967), proche de Ben Bella avant de se rallier au coup d’Etat de Boumediène. Auteur d’une tentative de coup d’Etat en 1967, il part en exil, avant de revenir en 1979. Il devient sénateur du tiers présidentiel en 1998.

ZERGUINI MOHAMED Né en 1922. Capitaine de l’armée française, il rejoint le FLN en 1957. Officier de l’Armée des frontières. Il est membre de l’état-major de l’ALN puis de l’ANP. Commandant du corps expéditionnaire algérien sur le canal de Suez durant la guerre israélo-arabe de 1967. Chef des 5e et 3e Régions militaires en 1975. Ministre des PTT (1977-1980). Membre du comité central du FLN (1979-1988). Membre du CIO.

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